Histoire / Pratique / Niveau de difficulté / Matériel spécifique / Au club

© Gérard Créton

• Histoire de la via ferrata :

La via ferrata "à la française" a fait son apparition dans les années 1990 alors qu’elle existait déjà, en Autriche, en Italie, en Suisse sous sa forme originale, c’est-à-dire sous forme de passages aériens équipés avec des câbles, mains courantes, échelles, barreaux… qui permettent, encore aujourd’hui, une progression plus aisée et sécurisée dans le but d’atteindre un sommet ou un col. Il s’agissait de "voies ferrées" d’abord aménagées dans des buts touristiques comme en Autriche, dès 1843, puis pour des objectifs militaires, au début du XX^e siècle, afin d’acheminer des troupes et du matériel à travers la montagne, comme les italiens l’ont fait dans les Dolomites.

- Aujourd’hui :

Cette pratique s’est peu à peu répandue en France et dans de nombreux pays, sous de nouvelles formes. Certaines via ferrata ne mènent plus à un sommet, mais proposent des passages plus ou moins sportifs, ayant pour but de parcourir, comme en escalade, une paroi, une falaise, un surplomb, un passage esthétique, et même culturel :

(la Bastille de Grenoble, les Mines du Grand Clôt à la Grave…)

• Pratique de la via ferrata

C’est donc un câble, courant le long d’une vire, d’une ligne de faiblesse du rocher, d’une paroi et même d’un surplomb, qui représente la "ligne de vie" de la via ferrata. Le "ferratiste" progresse tout au long du parcours équipé avec baudrier, deux longes spécifiques avec absorbeur de chute et un casque.

• Matériel spécifique :

- un baudrier,
- deux longes spécifiques avec absorbeur de chute,
- une longe courte avec mousqueton,
- un casque.

Tout ce matériel doit être impérativement homologué pour être accepté lors des sorties du club.

• Niveaux de difficulté

Les via ferrata sont cotées par niveau de difficulté. Ces cotations sont parfois suivies d'un + ou d'un - pour préciser la difficulté. (ex: F + ou TD -)

• Au club :

- Le club conseille vivement une pratique de cette activité à deux personnes au minimum, et déconseille la pratique en solitaire. Effectivement en cas de chute, le randonneur, complètement seul, ne pourra s’en sortir, que s’il est aidé par des personnes équipées de corde, de sangles, de mousquetons et ayant des compétences techniques pour effectuer le plus simple des mouflages
- Il est aussi recommandé d’encorder des personnes débutantes ou très jeunes.

Via ferrata de St-Christophe-en-Oisans - © Gérard Créton

Via ferrata / Via cordata / Via corda

POUR CONSULTER :