Rochers de chalves formation alpi groupe 2

le 14 novembre 2016 , par Jean-Louis VIDEAU , 1029 vues

8h nous partons de mont saint martin pour l'arête des rochers de chalves. La montée avec un peu de neige se passe tranquilement avec un exercice de main courante pour le pas du sapey où nous rejoignons le coté ensoleillé de la montagne. Déjà 10h, le soleil chauffe et la neige se tranforme, l'approche au pied de l'arête devient laborieuse car la neige devient plus profonde. Avec cette neige qui recouvre tout le départ est plus difficile à trouver. Pour progresser sur l'arête, il faut chasser la neige du rocher pour faire apparaitre les prises et pour pouvoir poser les points de protection. La course n'est plus adaptée au niveau des stagiaires pour qu'ils puissent passer tranquilement en tête et sans risques. Nous nous partageons donc l'équipement de l'arête avec un autre encadrant. Vers 14h nous arrivons enfin au bout de l'escalade, mais ce n'est pas fini car il reste encore à rejoindre le sommet et suivre la crête jusqu'au col. Ceci se traduit par deux kilomètres de trace à faire dans une couche de neige où on s'enfonce jusqu'au genoux et parfois jusqu'à la taille, heureusement tout le groupe participe à la tache. Avec le soleil qui descend sur l'horizon, le froid revient, les gants et les cordes gèlent. Vers 17h, la descente sur le col des banettes peut enfin commencer, nous rejoignons le chemin qui redescend vers mont saint martin. A la nuit tombante nous profitons de l'abri de la forêt pour ranger les cordes et le matériel avant de reprendre la descente à la frontale. Il est déjà 20h lorsque nous arrivons enfin aux voitures après 12h d'une journée très chargée aussi bien pour les stagiaires que pour les encadrants. Le réseau passe au parking, nous pouvons donc prévenir au plus vite ceux ou celles qui pouvaient s'inquiéter de notre retard.

Pendant cette journée les stagiaires ont vu beaucoup de choses, même si ce n'est pas celles qui étaient prévues au départ, ils ont eu droit à la neige en plus du rocher. Si j'avais anticipé la quantité de neige sur les crêtes, j'aurais renoncé à cette course pour une autre plus courte.

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