Du vent dans la raie

le 19 février 2019 , par Fabien JOURNET , 662 vues

Une neige de rêve en cours de stabilisation; Un jour de grand beau; Je sors avant le boulot!

Mounir et Didier qui propose un couloir sympa; un nom du couloir propice aux jeux de mots pourries; et même Ina pour les supporter?
Non là pas le choix je vais vraiment regretter si je pose pas le RTT!

On devait donc partir à 4, mardi 5 février pour "la raie des fesses", départ de Gresse, puis jusqu'au Grand Veymont.

On perd Ina avant le départ: ces sorties de la veille ont l'air de lui suffire... j'avoue que je comprends toujours pas!départ

Du coup, forcément, ça se transforme en concours de testostérone entre encadrants:

Fabien: J'ai oublié ma sacoche la veille au bar, pas de clé de voiture, comment rejoindre le RDV covoit?
Pourtant je suis même pas le dernier, Mounir contre attaque tout de suite, c'est d'un classique les bouchons...!

Mounir, au pied du couloir: casse de raquette! (le jeudi suivant, les encadrants trustaient toutes les raquettes de la section, pour remplacer leur casse du moment!)
Même pas mal, il met ses crampons, et en profite pour laisser partir un gant, qui roule, roule, roule... on verra au retour, les tout fins suffiront! du coup il laisse aussi ses raquettes au pied du couloir.

Fabien: Moi aussi je sais très bien laisser tomber un truc de mon sac en sortant ma gore-tex, en plus je sais même pas ce que c'est! ça doit pas être bien grave...

Tous: c'est quoi ce vent dans la raie des fesses ! ? ! Y en a dans les 2 sens !

Didier: mais si ça passe en raquette, pas besoin des crampons.ça passe qu'on vous dit

corniche

Tous: Mais dès qu'on sort de la raie, tout le monde sourit, on se prend plus de vent, et il fait grand beau! 

Mounir en crampons sans raquettes une fois sortir du couloir, pour rejoindre le sommet:
Non, en fait ça compte pas, comme d'habitude, j'arrive pas à le suivre...you hou

c'est quand même beau du sommet; on vous conseille la vue!

Descente sans encombre également jusqu'au ramassage matos; c'est que certains ont des horaires enfants à tenir...
et 1,
et 2,
et 3 zheureux!

Fabien: Oh, c'était ma flasque. J'ai failli perdre ma flasque ???? ouh là là, ouh là là, ouf! ; mais ça aurait pu être super grave! vite, un petit coup de remontant...

Mounir: ben non, je retrouve plus mon gant. Vite un remontant aussi!

Tous: Elle est quand même super bonne juste en dessous de la raie! (la neige)

déjà fini? Quand y en a plus...

On remonte donc au Pas de la Ville. Didier commence a en avoir marre de nos concours débile de djeuns aux hormones qui débordent:
"il est où mon piolet? m/bip/e mais /biiiiiip/ j'ai trois trucs à penser et je suis pas fo/bip/ d'y penser"
Mais avec Lucien à récupérer, pas le temps de s'en refaire une! :( pas de remontant non plus...

Il y a donc un piolet qui est resté juste là, si quelqu'un peut lui ramener...
p'tite annonce

N'empèche que Didier a peur qu'on reprenne nos enfantillages: pour la redescente sur Gresse, il se met à pester contre son snowboard, lui, la peuf trop bonne où il n'arrive pas à enchainer les virages. J'ai pas bien suivi, mais un truc n'allait pas.
Rien à voir avec ses plaques, ou son test du ski du dimanche précédent. D'ailleurs j'ai testé aussi, des skis ou des plaques ça suffit même pas à garantir une guenille d'or! Bref, c'était pas ça...

Du coup, pour lui remonter le moral, on part bucheronner un bon coup dans le fin fond du talweg par l'itinéraire la "direct piste de ski de fond", qui permet de faire au moins un demi virage de plus dans la peuf que quand on reprend le chemin dégagé pour redescendre...

enfin sorti

Et on était quand même de retour à l'heure à Gemo Meylan pour que Didier fassent les courses promise à Lucien...

Une bien bonne journée!

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