A L’ÉPREUVE DU GIRLS POWDER CREW !!!!

le 1 février 2019 , par Geraldine CHAPURLAT , 606 vues

Par Romain, le seul représentant male de cette sortie, qui s'est aimablement proposé pour la rédaction ..

La fenêtre était parfaite ce vendredi : météo ensoleillée et neige fraîche. Il n'en fallait pas plus pour que le Girls Powder Crew (Aurélie, Claudie, Géraldine et Sophie) décide de sortir les splitboards et se dirige vers Corrençon a l'assaut de la tête des chaudières.

Dans un élan de générosité, elles acceptent de me prendre sous leurs ailes pour parfaire ma formation : en effet je ne suis encore qu'un jeune padawan en raquettes et surf sur le dos. Meige, le chien d'Aurélie, sera le 6eme membre du groupe

Nous partons du foyer de ski de fond de Corrençon vers 9h15. Les filles papotent, papotent si bien qu'au bout de 10 minutes on a déjà raté la première bifurcation. Pas d'inquiétude, les filles sortent cartes, boussoles, GPS et tirent un azimut qui doit nous ramener dans le droit chemin en coupant dans la forêt...

10h45 : nous sortons par miracle de la forêt pour retrouver l'itinéraire prévu. Je suis bien chaud, mais qui ne le serait pas après 1h de limbo pour faire passer ma planche entre les branches d'arbres!

11h00 : ça commence enfin à monter. Je suis rassuré car nous apercevons un duo de skieurs qui nous devancent sur l'itinéraire. Je devrais survivre à cette sortie, pas mon audition.

Nous sortons de la forêt, l'ambiance est bonne et le groupe avance bien. Géraldine mène le groupe, Claudie et Sophie apprécient leurs nouveaux joujoux (c'est leur première sortie en Split) et Aurélie distille les conseils pour les conversions. La combe ensoleillée s'ouvre a nous et le paysage est superbe. Il y a une belle épaisseur de neige fraîche, bien poudreuse, mais nous constatons que la sous couche n'est pas suffisante.

Les filles sortent les couteaux pour les 100 derniers mètres car la neige a été soufflée et la pente est totalement gelée. Après avoir bien profité du paysage nous prenons la décision de redescendre rapidement car il ne fait pas chaud.

La descente du vallon principal est a la fois excellente et frustrante car nous touchons régulièrement. S’ensuit la descente sur le chemin forestier qui est assez délicate du fait de son étroitesse et des cailloux très nombreux. Par pure politesse, je suis invité à passer devant pour déminer le terrain. Nous finirons par déchausser pour limiter la casse avant de rechausser pour pousser sur la piste de ski de fond. Un petit exercice technique est alors improvisé par Géraldine: retrouver la vis de sa fixation qu’elle vient de perdre sans la neige. Facile.

De retour au départ de la course nous cassons la croûte dans la salle hors sac du foyer de ski de fond vers 14h30. Une dernière épreuve m'est alors imposée : en dépit du bon sens et de toutes les règles nutritionnelles, nous allons rentrer à Grenoble complètement déshydratés. Sans même se jeter un petit galopin...