Saint Antoine l'Abbaye et son patrimoine

le 23 décembre 2018 , par Dominique ROTUREAU , 1618 vues

Pour la dernière sortie de 2019, les RDJ A,B & D ont choisi la destination de Saint Antoine l'Abbaye, commune de l'intercommunalité de St Marcellin.
76 randonneurs répartis en 6 groupes ont parcouru les sentiers entre Chatte au sud, et Dionay* au nord pour terminer à Saint Antoine.
Le patrimoine de ce secteur est important :
• Les bâtiments nombreux et bien restaurés de l'abbaye dominent le village médiéval avec ses petites ruelles et maisons anciennes (XIVe – XVe siècle pour les plus anciennes).
L'abbaye de Saint-Antoine a été fondée pour accueillir les reliques de saint Antoine-l'Égyptien.
L'Église Notre-Dame de la Jayère, du XIVe et XVIe siècles est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 19 février 2004.
• Saint-Antoine-l'Abbaye se situe sur un des chemins menant à Saint-Jacques-de-Compostelle, ce qui fait que l'église accueillait beaucoup de pèlerins, mais elle accueillait également les malades venant toucher les reliques attribuées à saint Antoine pour que celles-ci les guérissent, des reliques ramenées d'Orient.

Le groupe A2b a choisi de rejoindre  Dionay via la forêt domaniale du Chambaran et la Chapelle Redon , soit 25 kms à travers la campagne.
Cette commune a aussi un attrait avec la voie du tram, le sentier de l'arbre , ses sentiers de Saint Jacques de Compostel et sa proximité de l'Abbaye de la Trappe.
Avec le temps ensoleillé et toujours les couleurs d'automne, le parcours a été plein de découvertes et de surprises. Une bonne conclusion pour aborder les fêtes.

La voie du Tram

De 1897 à 1937, le tramway reliant St-Marcellin à Lyon passait par Dionay. Il transportait voyageurs et marchandises en empruntant tunnels et pont de fer. La voie du tram vient de fêter ses 100 ans, premières images en ligne ! La campagne attirait déjà les citadins et l'on venait "prendre l'air à Dionay" en empruntant le tram. Une auberge accueillait les visiteurs. On apercevait de loin le panache de fumée annonçant l'arrivée de la locomotive tirant une voiture et trois wagons. On la devinait déjà au bruit assourdissant de son passage sur le "pont de fer" du Furand, deux kilomètres avant le village.A cette époque, les marchandises ne cessent de circuler entre Lyon et les campagnes. La soierie lyonnaise , bien que sur le déclin, alimente encore le fret jusque dans les années 1930. Pendant la première guerre mondiale, il a transporté les troupes et leur matériel vers le camp militaire de Chambaran.

 Carte de la voie du Tram

Abbaye de la Trappe

Borne peinte dans la forêt de Chambaran

Vous n'êtes pas autorisé à mettre des commentaires