Via ferrata: présentation de l'activité

le 27 octobre 2018 , par Francis BORRELL , 1970 vues

D'avril à octobre environ, le club vous propose de découvrir les nombreuses vie ferrate (1) de France et parfois aussi d'Italie. Une présentation générale en est effectuée dans cet article.

Quelques développements plus détaillés peuvent vous intéresser: 

Les vie ferrate sont des équipements à demeure composant des itinéraires permettant la progression dans un univers vertical et aérien réservé habituellement aux grimpeurs. Cette pratique ne nécessite pas un bagage technique important, mais demande une bonne condition physique et le strict respect des règles de sécurité.

 Les vie ferrate permettent :

  • de se confronter au monde vertical,
  • de découvrir de nouvelles sensations et des points de vue magnifiques,
  • et pour certains de "s'habituer au vide", ce qui n'est pas négligeable si l'on souhaite pratiquer l'escalade ou la haute montagne.

 

Initiation

 

Le club propose des sorties d’initiation destinées à toute personne qui désire découvrir cette activité et possède un minimum de condition physique, suivies d'un ensemble de sorties de niveau progressif.
L'objectif est d'acquérir l'autonomie, c'est-à-dire :

  • Les connaissances techniques de base indispensables pour progresser en toute sécurité, et s'orienter vers une progression plus économe en efforts et dans des vie ferrate plus techniques et physiques (déversantes) avec passage d'agrès : ponts de singe, ponts népalais, échelles.
  • La connaissance de son propre niveau de pratique par rapport à la cotation officielle.

 Autonomie

 La pratique est souvent individuelle et s'apparente à de l’escalade articielle en solitaire mais avec assurance continue. Toutefois en cas de difficulté – survenant à soi-même ou à quelqu'un d’autre - la solidarité permet d’éviter que l’incident ne vire à l’accident : aussi le club encourage-t-il une pratique collective (par exemple entre amis)

 AVEC

  • Un minimum de matériel d'aide ou secours
  • La connaissance de la mise en oeuvre de ce matériel

 Des séances de réchappe (2) sont régulièrement organisées. Consultez à cette fin les actualités de l'activité !

 

Equipement de sécurité obligatoire

 

  • Un casque bien ajusté : indispensable pour se protéger des pierres et surtout des équipements en cas de chute. Les barreaux ne sont pas en nougat tendre !
  • Un baudrier bien réglé : veiller à bien le positionner à la taille, et à bien l'ajuster notamment pour les enfants.
  • Une longe double dynamique en Y (3) avec absorbeur d'énergie, reliée au harnais par une sangle cousue au moyen d'un noeud en tête d’alouette. Des détails sont donnés un peu plus bas.
  • 2 mousquetons automatiques type K (5) - pas de mousqueton à vis d'alpinisme !
  • Une petite « vache » ou une dégaine qui va permettre dans les passages difficiles, d'effectuer les passages d'ancrage plus aisément, en se vachant sur un barreau, et en ayant ainsi les 2 mains libres. Elle permet aussi de s'asseoir dans son baudrier en cas de fatigue

 Le terme "longe" seul désignera la longe double, son absorbeur et ses mousquetons. Le terme "vache" désignera la longe destiné à sécuriser un repos, un relais, etc. Les longes de via ferrata comportent souvent, actuellement, un mousqueton rapide terminal, de type K et destiné à jouer le rôle de "vache". Mais on aura avantage à disposer d'une "vache" à 2 voire 3 longueurs différentes, cf croquis suivant: le noeud mis ici en oeuvre est le "noeud de huit".

Longe VF

Equipement personnel conseillé

 

  • Des chaussures de petite randonnée : tenant éventuellement la cheville, à la semelle bien crantée type Vibram.
  • Une paire de gants ou mitaines : résistants, mais pas trop épais, pour pouvoir manoeuvrer les mousquetons (pas de moufles), et se protéger des fils métalliques des câbles usagés. Les barreaux métalliques ne sont pas très chauds non plus, de bon matin !
  • Un petit sac à dos : contenant boisson, casse-croûte et petite laine. La boisson ne doit pas être négligée, la via ferrata parcourt un milieu minéral et sec.

 

Les longes

 Il n'existe plus actuellement dans le commerce qu'un seul type de longes : en Y (3).

 Les longes en V (4) seront systématiquement proscrites.


Avec une longe en Y les 2 mousquetons doivent demeurer accrochés simultanément durant la progression sur le câble.

Constitution de la double longe en Y

 

Chaque longe est munie d'un mousqueton type K (5) à très large ouverture et à virole automatique, et d'un système empêchant la rotation du mousqueton (« string »).

 Il existe 2 types de double longe :

 

  • A réserve de corde : les 2 longes sont reliées à un brin de corde dynamique passant dans un absorbeur d'énergie (« plaquette »). Le brin de corde doit mesurer au minimum 1,20 mètre en aval de l'absorbeur d'énergie.

 

 Ce brin de corde de réserve ne doit jamais être noué ou - pire - enroulé autour de l'absorbeur, comme on le voit parfois. Une agrafe plastique permet normalement de le fixer sur un porte-outil du baudrier. Pour limiter la gêne, on peu envelopper la réserve de corde d’un élastique peu résistant : « chouchou », élastique à chapeau ou morceau de chambre à air de vélo.

 

  • A sangle cousue :  une sangle cousue sur elle-même et engainée dans un étui absorbera l’énergie d’une chute par déchirement progressif des coutures. Dispositif analogue aux dégaines "explose" des grimpeurs.

 Double longe à réserve de corde :

 Longe VF

 

Double longe à déchirement :

 Longe VF


La liaison longe – baudrier

 

 Des accidents graves ont eu lieu à cause de la rupture du doigt du mousqueton reliant le baudrier à l'absorbeur d'énergie, le mousqueton s'arc-boutant sur ce dernier, lors de chutes pourtant peu importantes. 

En conséquence, la liaison longe - baudrier n'est plus autorisée qu'à l'aide :

  • soit, d'une double sangle cousue (24-26 cm) reliée à l'absorbeur et à l'anneau d'encordement du baudrier par 2 noeuds en tête d'alouette. Les longes vendues actuellement possèdent d'origine cette sangle solidaire à l'absorbeur d'énergie.

Longe VF 

  • soit, d'un maillon rapide en acier, d'un diamètre important, bien fermé et vissé.

 Longe VF

La sécurité

 

L'apparente simplicité de la progression en via ferrata est, paradoxalement, source de danger car elle fait oublier le respect des règles de sécurité notamment pour les grimpeurs confirmés et les personnes non sujettes au vertige. Hors, personne n'est à l'abri d'une glissade, d'une pierre qui tombe ou d'un malaise.

 "Le danger est rarement là où on l'attend."

 

Les équipements du rocher

 

Les reliefs naturels (vires, ressauts, prises diverses...) permettent aux via-ferratistes de progresser. Mais, dans ce paysage vertical, cela ne suffit pas et des équipements scellés dans le rocher composent l'essentiel des vie ferrate. En fonction de son niveau propre, on peut toutefois se passer d’une partie des barreaux et poignées – mais jamais de l'assurance sur le câble. Certaines vie ferrate - souvent plus anciennes - obligent même à davantage de contact du rocher que d’autres.

Les marches métalliques, les barreaux plus ou moins larges (poignées ou rampes), les échelles métalliques sont le plus couramment rencontrés, auxquels s'ajoutent pour le plaisir (?) des passerelles, des ponts de singes (1 câble pour les pieds, 1 câble pour les mains), et des ponts népalais (1 câble pour les pieds, 2 câbles pour les mains).

Tout le long de ces équipements, se trouve un câble qui suit tout le parcours de la via ferrata et que l'on nomme ligne de vie. C'est sur ce câble que l'on doit être longé en permanence.

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 Ce câble peut, dans certains cas qui doivent rester exceptionnels, aider le via-ferratiste à progresser et à réaliser ses manipulations sécuritaires (dévers). Mais ce n'est pas sa vocation, et, s’agissant d’un élément mobile, à la préhension difficile en vertical, et dont la tension peut être affectée par un autre ferratiste, son emploi en traction doit être évité.

Ce câble passe dans des ancrages scellés dans le rocher. On appelle segment ou portion de câble, la longueur de câble comprise entre 2 ancrages. A ceux-ci, sont souvent associées des « queues de cochon » qui permettent d'y faire passer une corde, si le responsable décide de la nécessité de s'encorder.

Queue de cochon :

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La progression autonome

 

La progression en via ferrata s'effectue :

  • soit, en traversée : progression horizontale ;
  • soit, en ascension ou en descente : progression verticale.

 Dès le départ, il faut se longer sur le câble avec les 2 longes, et demeurer longé jusqu'à la fin du parcours.

  • Arrivé au premier point d'ancrage, il faut mousquetonner la  portion de câble suivante avec un brin de la longe, toujours après avoir vérifié que l'autre brin est bien sur le câble. Et ainsi de suite à chaque point d'ancrage.
  • En progression non encordée, un seul via ferratiste évolue sur une portion de câble (entre 2 points d'ancrage) ; dans un passage vertical exigeant, on laissera même un segment de câble libre entre deux grimpeurs: ainsi, en cas de chute du 1er, le second n’en prendra pas les pieds dans la figure.
  • Veiller à ne pas laisser les brins de la longe s'emmêler, les détoronner de temps à autre.

 

Le mousquetonnage

 

Anticipez vos mousquetonnages : dans les passages verticaux, il faut mousquetonner dès que possible au dessus de l'ancrage supérieur. Si vous avez dépassé le point d'ancrage, et au lieu de vous contorsionner pour démousquetonner à la hauteur de vos pieds, prenez la peine de redescendre pour manouvrer en parfait équilibre.

En bas de segment, une boucle d’amorti ajoute à la sécurité en cas de chute, mais peut bloquer les mousquetons si l'on n'y prend garde. Accompagner les mousquetons en posant la double longe sur l'avant-bras limite ce risque.
Dans la progression, inverser l'ouverture des deux mousquetons.

Economisez vos forces

 

  • N'hésitez pas, en cas de fatigue ou dans les passages difficiles, en dévers notamment, lors des passages d'ancrage, à vous vacher avec votre petite vache ou dégaine, sur un barreau, et à vous asseoir dans votre baudrier. Vous aurez les 2 mains libres et vous évitez l'éventualité d'une chute importante.
  • Lorsqu’on est vaché, la sangle, cordelette ou dégaine doit demeurer constamment en tension.
  • Progressez plus avec vos jambes que vos bras. Ne soyez pas sans arrêt pendu aux barreaux ou à la ligne de vie qui n'est pas faite pour ça, hormis lors de passages difficiles. Prenez plaisir à utiliser le câble le moins possible.
  • Progressez le plus possible les bras tendus, surtout en dévers, sinon gare aux crampes dans les avant-bras et aux doigts qui s'ouvrent.
  • Respirez, et n'oubliez pas d'admirer le paysage.

La progression simultanée et encordée

 

La progression simultanée en cordée

Elle est identique à la progression autonome, mais les via-ferratistes sont, en plus, encordés tous les 5 mètres sur une corde dynamique de 9 à 11 mm de diamètre. Cette corde est reliée au pontet du baudrier par un noeud de huit et un mousqueton à vis pour le 1er, un noeud de huit pour le dernier, et une tête d'alouette  pour les autres.

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Les responsables peuvent rester autonomes pour aider les autres participants dans les passages difficiles. Sinon, le 1er doit disposer d’une réserve de corde (anneaux de buste) lui permettant de rejoindre, en cas de nécessité, le dernier de la cordée.
Les cordées ne doivent pas dépasser 4 ou 5 personnes.
Il faut progresser corde tendue et la passer dans les queues de cochon ou les dégaines posées par le premier de cordée.

 Toutes les vie ferrate ne sont pas équipées de queues de cochon : se renseigner auprès des Offices de tourisme ou des sites spécialisés, tel « viaferrata-fr.net ».


Le responsable peut aussi assurer les autres personnes du haut, dans un passage difficile, en corde tendue à l'aide d'un noeud dit demi-cabestan ou d'une plaquette d'assurage.
Pour la sécurité d'un groupe nombreux, le responsable et la personne fermant la progression peuvent utiliser des émetteurs-récepteurs.
 

Les noeuds à connaître

Inutile d'en connaître trop - mais sachons faire bien - et parfois vite - ceux qui nous seront le plus utiles:

Le noeud de huit (en réalité double huit)

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Le demi-cabestan

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La tête d'alouette

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(voir plus haut comment le réaliser en milieu de corde, en passant soi-même dans la boucle)

Après le « savoir faire », le « savoir vivre » en via ferrata

 

  • Une via ferrata a un sens obligatoire. On ne doit donc pas se croiser.
  • Dans un groupe, c'est le plus faible qui donne le rythme de l'évolution. Il doit être placé devant avec le responsable.
  • Si, lors de passages difficiles, il y a de l'attente, soyez patient et sportif. Vachez-vous, reposez-vous et admirez le paysage.
  • Si un groupe est très lent devant vous, soyez patient, attendez un moment propice pour le doubler (large vire par exemple) – avec l'accord du responsable de ce groupe. Doublez au niveau d'un ancrage en vous arrangeant pour rester vaché.
  • Aidez-vous et conseillez-vous les uns les autres, et surtout n'hésitez pas à appeler le responsable du groupe si vous ne vous sentez pas à l'aise ou si un membre du groupe semble en difficulté.
  • Respectez l'environnement, ne jetez rien, d'autant plus qu'il y a peut-être d'autres via-ferratistes en-dessous.


La meilleure façon de remercier les personnes qui vous encadrent est de respecter strictement les consignes et règles de sécurité. Seul, vous êtes responsable de vos agissements ; en collective, d'autres personnes le sont pour vous.

 

Le facteur de chute

 

 Le facteur de chute constitue un des points essentiels concernant la sécurité en via ferrate. Il nécessite un minimum d'explications.
Lorsqu'on chute, encordé, plus la corde est longue (entre le grimpeur et le point d'assurage), plus celle-ci absorbe de l'énergie, car son élasticité en est augmentée.
Le facteur de chute est égal au rapport de la hauteur de chute sur la longueur de corde utile. Il détermine la violence, la dureté de la chute.

 En escalade

 

En escalade, le facteur de chute ne dépasse pas 2. C'est le risque maximum rencontré lors d’une chute directe au relais.

Exemple : un grimpeur est 2,50 mètres au-dessus du relais (soit 2,50 mètres de corde), et tombe. Il chute donc de 5 mètres au total (2,50 mètres au-dessus du relais + 2,50 mètres au-dessous du relais). 

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En via ferrata

 

En via ferrata, lors des progressions verticales, les points d'ancrage du câble sont, en général, distants de 3 mètres au maximum. La base d’un segment de câble comporte une boucle d’amorti, destinée à éviter le hoc des mousquetons directement sur le point d’ancrage. Cette boucle ajoute à la longueur du segment de câble. La double longe, enfin, ajoute environ un mètre à la distance parcourue par le corps chutant.

Exemple : un via ferratiste monte au-dessus du point d'ancrage du câble, de la longueur de sa longe (soit environ 1 mètre). En voulant mousquetonner le câble sans redescendre, il perd l'équilibre et tombe. Il chute donc de 5 mètres au total (1 mètre au-dessus du point d'ancrage supérieur + 3 mètres de longueur de câble + 1 mètre au-dessous du point d'ancrage inférieur). 

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L'absorbeur d'énergie

Les énergies développées sont donc considérables, les conséquences pour le matériel – ou, si ce dernier résiste, pour l’organisme - sont énormes et nécessitent donc d’utiliser un absorbeur d'énergie qui, en créant des forces de frottement importantes sur la longe, réduit ainsi la force de choc finale.

Le défilement de la corde dans l'absorbeur - ou le déchirement des sangles cousues - va freiner la chute et amoindrir la force de choc.

 

 Ne pas avoir d'absorbeur d'énergie sur sa longe en progression verticale, équivaut, en cas de chute, à n'avoir aucun assurage.


Les absorbeurs sont validés pour un poids compris entre un minimum et un maximum, vérifier la notice d'emploi – en règle générale entre 45 et 100 kg … habillé et équipé !

 

Cotation des vie ferrate

 

La cotation prend en compte la longueur totale, la durée, l'aspect aérien, vertical, athlétique (dévers), l'aspect technique et l'existence ou non d'échappatoires dans la via ferrata.
Lorsque vous serez autonomes, n'oubliez pas, avant de vous lancer, de consulter les topos, et une fois informés sur la difficulté, n'oubliez pas la météo, la carte et les numéros de secours en montagne.

L'échelle de cotation communément adoptée par la France comporte 5 catégories de F à ED.

  • F : Facile : Sur sentiers balcons parfois aériens, mais horizontaux, ne réclamant pas de qualités particulières.
     
  • PD : Peu Difficile : Ne présentant pas de difficultés majeures, pouvant comporter des passages aériens d'escalades faciles, des traversées parfois aériennes et exposées. A effectuer en initiation pour apprendre la progression le long des câbles.
     
  • AD : Assez Difficile : Parcours présentant quelques difficultés courtes, ne demandant pas trop de technicité et de condition physique.
     
  • D : Difficile :  Parcours et traversées présentant quelques difficultés, réunissant l'exposition, la longueur et la technicité sur des passages assez longs avec un niveau plus important de technicité et de condition physique.
     
  • TD : Très Difficile :  Parcours soutenus, verticaux, aériens, athlétiques, assez courts, exigeant des qualités de grimpeur et nécessitant un engagement supérieur suivant l'ampleur du parcours et les conditions de la montagne.
     
  • ED : Extrêmement Difficile : Parcours exceptionnel, escalade aérienne, verticale, parfois exposée, passages athlétiques sur une bonne partie du parcours, engagement complet surtout dans les parcours en montagne, assez rare en France.

  Attention : Ces cotations ne doivent pas être confondues avec l'échelle de cotation UIAA utilisée en alpinisme.

 

Durée de vie du matériel

 

Chaque matériel doit être inspecté avant et après chaque utilisation par son propriétaire.

En outre, le fabriquant précise, dans la notice remise lors de l’achat, quelle est la durée de vie de ce matériel. A défaut d’indications expresses plus contraignantes ou au contraire plus laxistes, les durées de vie à respecter sont consignées dans le tableau suivant :

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 Quiconque utilise du matériel personnel est tenu de s’assurer que ce dernier répond bien aux normes en vigueur, que la date de sa mise au rebut n’est pas dépassée et qu’il est en parfait état de fonctionnement.  En cas de doute faites-le vérifier par un encadrant.

ATTENTION ! Ce dernier pourra refuser la participation d’un membre non équipé de matériel conforme aux exigences : notamment si le matériel personnel, même en bon état, a ou paraît avoir atteint la limite de sa durée de vie. Si les longes à déchirement possèdent un n° de série voire l'année de leur fabrication, en clair, dans l'étui, il est plus difficile de déterminer l'âge d'une corde coulissant dans une plaquette. La prudence pourra conduire votre encadrant à refuser votre participation dans le cadre d'une sortie organisée par le club.

 

  Signé: Ogoun Ferraille

 

(1) Respectons la belle langue de nos amis italiens : une via ferrata, des vie ferrate (prononcer : vié ferraté).

(2) Réchappe : technique d’évitement, de repli, de secours…

(3) Longe double en Y : deux brins équipés chacun d’un mousqueton spécial, les deux mousquetons devant être simultanément accrochés au câble durant la progression. Location possible en magasin de ville. 

(4) Longe double en V : deux brins équipés chacun d’un mousqueton spécial, ne devant jamais être simultanément accrochés au câble durant la progression puisque chaque brin constitue la réserve de corde de l’autre brin ! Procédé aujourd’hui proscrit.

(5) mousqueton type K pour « klettersteig » soit via ferrata en allemand – car les autrichiens passent pour avoir inventé l’activité, avant même que l’armée italienne s’en empare.

 

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