Le vouloir c’est bien, le couloir c’est mieux !

le 25 mars 2018 , par Thomas WILLECOMME , 964 vues

Un jeudi soir au club, comme a l’accoutumée on se raconte les sorties précédentes et prépare les sorties du weekend. Emmanuelle croule sous les demandes avec une sortie bien remplie. C’est alors qu’Étienne s’agite à la recherche de motivés pour faire le couloir de la Peyrouse. Je me rapproche méga motivé jusqu’à ce que l’on commence à me parler de crampons et de piolet… ce qui déclenche en moi des souvenirs d’un vieux classique du cinéma

Vertigo 

Qu’a cela ne tienne, on ne vit que deux fois !

Aurélien et Willy sont aussi de la partie et on se donne un point de rendez vous pour le surlendemain

 RDV

Un rendez vous à 6h ça pique ! Mais là, c’est pas pour aller au taf, c’est pour faire les vrais Grelous donc ça compte pas (ce qui ne m’empêchera pas d’arriver à la bourre).

Sur la route, google nous fait prendre la route touristique par la vallée de la Gresse. Pas suffisamment d’eau pour le kayak, les pêcheurs on l’air ravi.

On se gare au départ à coté d’une ferme et Willy attends discrètement dans la voiture le temps que l’on sympathise avec les chiens. Le groupe m’explique la manœuvre en cas de glissade : comment ne pas s’exploser les chevilles et utiliser le piolet... Je repense à Vertigo.

Préparation des sacs :

  • Pelle : check
  • Sonde : check
  • Crampons : check
  • Piolet : check
  • Flasque : check

IGNITION ! Willy part pleine balle ! Le futur papa ne veut sûrement pas rater le grand jour !

Aurélien, unique spliteux de la bande, milite pour prendre le chemin. Du coup on taille tout droit dans la forêt. Etienne et Willy ouvrent la voie à travers les arbres

Etienne qui ouvre le passage 

On fait une petite pause orientation et Aurélien nous rejoint cramé.

panorama Aurelien cramé

Après avoir parlé de la dominance des raquettes sur le split, on arrive à la conclusion qu’on aurai du attendre notre camarade. On rigole un coup et on repart pour chausser les crampons et sortir le piolet un peu plus loin. J’apprends à utiliser tout le tatoin avec les conseils avisés de toute l’équipe. Au final, c’est plutôt simple de suivre dans les marches taillées par Étienne.

 approche du couloir

L’arrivée devant le couloir est grandiose et une fois dedans c’est un autre monde ! Ça monte bien et on arrive en haut du couloir facilement. Comme disent souvent les locaux, "il faut juste mettre un peu les mains":

ascention final 

Hop là on y est !

arrivée

Sommet

La neige commence déjà à transformer, du coup on descend direct. « On est là pour rider, on fera le sommet pour la vue une prochaine fois » dixit Étienne. Et on fait bien, quelques « escargots » dans le couloir et une moquette collante avant la voiture.

Pour se faire pardonner, on laisse l’honneur d’ouvrir à notre spliteu Aurélien et Etienne suit.

Couloir

Je me lance en troisième, c’est le panard intégral même si ça reste difficile de se lâcher ! Willy nous rejoint le sourire jusqu’aux oreilles :

Willy sorti du couloir

On analyse le terrain et on détermine notre itinéraire.

Panorama dans la pente 

Une belle descente puis un border cross qui se finira en gros bûcheronnage : « laisser moi passer devant, m’en fous de ma board » nous envoie Étienne. Quelques boites dans la boue et les arbres puis on fini sur un beau carving dans un champ pour arriver à la voiture à 11h.

Bref, une brillante sortie qui ne donne qu’envie d’y retourner avec la joyeuse bande des Guenilles !

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