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brassage orgiaque sous le soleil de Belledonne

le 24 février 2018 , par Georges TOUSSAINT , 1161 vues

Saint Didier, petit père des grands raidillons, merci pour ta bienveillance.

En effet, en cette période de vache maigre pour cause de congés annuels de l’encadrement des Guenilles, Didier a su nous proposer un ride anthologique de puta madre. C'est sans parler de vous Willy Wonka évidement, pour votre très belle course dans le Vercors...

Au programme, combe Nord-Ouest de la pointe de la Scia en Belledonne sérénissime (et non Est comme certains continuent à le croire sur CtoC…).

2 ethnies différentes mais un esprit de camaraderie partagé : le gang des Lyonnais avec Pierre le funiculaire, Nico l’alsacien aux yeux d’orient et Félicien aussi. La meute des Grelou avec Didier petit père des grands raidillons, Fabien top chef, Giodji ironside (vs WEI 2017).

Tout commençâmes par des retrouvailles sur la longue route montante de Prabert dans la plus pure tradition des Guenilles, dixit ouvrez les guillemets :

Fabien « salut les lyonnais, vous avez fait bonne route ? »

Pierre « nickel et à l’heure. On vient de s’échauffer avec les copines, on attendait plus que vous… »

Georges connaissant la route (celle des jasses) , prends la tête du groupe, serpentant dans la forêt et emmenant le groupe 100 m trop haut, à bien 1 km du point de repère pour le départ dans la trouée d’avalanche.

préparation dammage de la piste de ski de fond par Fabien (le décroché bizarre SO/NE sur la carte ci dessous,; après l'autre décroché bizarre de Georges). Donc quelques difficultés habituelles à trouver le départ pour la trouée d’avalanche, à travers un 1^errideau de vernes pas trop denses (mais suffisamment pour que Georges ce bouffe un arbre à la descente dans une ultime séquence guenillante, s'te apprenti charpentier, j'te jure…).

On sort enfin des vernes et des ressauts rocheux pour parvenir sur un replat. Notre camarade spliteux en sort bien éprouvé. Fatigué d’une séquence de brasse en lacets serrés avec parfois ses quelques pas oscillants sur la ligne, propre aux tennis man souhaitant éviter pour la grande majorité, les arcos.

Face à un premier raidillon en 30°, nous envoyâmes en traçage les funiculaires. Coup droit, revers, balle de match, les tennis man présentent le groupe face aux couloirs. Mais alors lequel choisir ? Couloir normal, variante, le plus direct ? Ce sera le plus direct évidement.

2 passages en neiges dur à surveiller à la descente, mais globalement 50 à 60 cm de crémeuse, de laitière, de cotonnade ou de peuf, appelons là comme on veut. Petit Père merci, personne n’est passé par là depuis les dernières chutes. Un bel effort pour chacun, pour un magnifique panorama sur toute la haute chaîne alpine de Belledonne.

Nous décidâmes pour 4 d’entre nous de tenter l’ascension du sommet. Un brin de corde aurait été le bienvenu, et la raison l’emporte. C’est désormais l’heure du goûter (quasi littéralement), et nous voilà un par un, lancé dans la cage d’ascenseur. Baudiou que c’est orgiaque !! et d’autant plus une fois sorti du merdier rocheux. Seul bémol peut être, le brouillard dans le middle race (on avait oublié de prendre un couteau). Et nous voici pour le baroud d’honneur, la forêt d’arcos (vernes). Le brouillard est moins épais, on a le sentiment d’être sur une ligne de départ d’un grand prix. Les feux passent au vert, et c'est party pour un derby frénétique, dans le souci constant des consignes de sécurité évidement.