Même pas mal au Grand Colon

le 13 avril 2017 , par Didier CHAMINADE , 922 vues

Il est bien beau ce gros gâteau à la crème qui me nargue depuis la fenêtre de ma chambre tous les matins.
Avant que toute la meringue s'écroule il fallait aller voir de plus près de quoi il retournait.

Bon, ben on a vu. C'est court (c'est que le Colon après tout) mais c'est bon.

Après un désistement géopolitique (visite familiale impromptue) et une panne d'oreiller nous voici 4 lascars. Ballade dominicale bien sympathique dans les pommes de pin au départ de Freydières après quelques figures libres de patinage artistique lors du chaussage sur le parking gelé.

il n'y a pas un truc qui cloche dans cette photo ?

500m de dénivelée plus tard, au sortir de la forêt, on peut chausser. A l'épingle du chemin l'appel de la face a été le plus fort. Il faut dire que même à l'ombre il ne fait pas froid et pas un souffle de vent. Allez zou on enquille ce qui nous permet de laisser l'essentiel de la caravane derrière nous.

C'est donc dans notre grande diversité laquelle questionne l'identité guenillesque, jugez plutôt : un seul surfeur sur une équipe de 4, dans notre grande diversité disais-je que nous abordons cette belle face. Et vas-y chacun sa trace, finalement malgré une nivologie sans risque sérieux nous étions bien dispersés, sans parler de Pierre qui, étrennant son nouveau split avait du mal à maîtriser l'engin.

Montée dans problèmes donc, petit passage de mixte en crampons pour atteindre la sortie via le petit goulet rive gauche et hop nous voici au sommet et partis pour une séance piquenique mémorable d'une heure et demi au grand soleil. Pierre, au courage ( bravo à lui), rejoint le groupe avec une bonne heure de retard mais il a bien mérité lui aussi son casse-croûte avec vue royale sur la vallée.

Ben c'est pas tout ça mais on replie le thé et les cookies maison de Pierre pour entamer la descente. Ma foi, tout bon ! petite couche de neige fraîche à peine tassée sur fond ferme mais souple – un vrai matelas haut de gamme cette descente une fois passée la petite étroiture d'entrée.
Sortis du couloir on peut lâcher les chevaux mis en confiance par un terrain finalement assez régulier et doux sous la spatule...

Mouais, mais au retour sur le chemin... bref, 1250m de dénivelée dont 500m de portage et mon dos ne m'a pas dit merci pour la version descente .

Enfin, c'est fait et c'était bien sympa de prendre frais et soleil. Merci à la belle équipe Bastien rider qui envoit du pâté – son passé de compétiteur en géant se voit dans toutes ses courbes, Pierre M qui a œuvré dans la douleur à la montée mais avec classe et souplesse à la descente – le surf c'est quand même autre chose on ne le dira jamais assez - et Sandro, égal et efficace en toutes circonstances.

 

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