La combe madame 2 : la rédemption

le 22 mars 2017 , par Alexandre HOFFMANN , 1251 vues

Jeff James était en train de dilapider le peut d'argent qu'il lui restait dans ce rade miteux que les patron ont l'audace d'appeler saloon. Ça faisait déjà un an que le braquage de la combe madame avait échoué a cause de ce maudit chérif. Depuis Jeff errait, vivant de petits braquages sans envergures et liquidant son argent en alcool. « C'était le bon temps » soupira Jeff, sans se rendre compte qu'une figure familière était entrée dans le bar. L'homme, nommé Rama, se dirigea ver Jeff d'un pas lent mais décidé pour s’arrêter quelques metre derrière Jeff. « Jeff James, le bandit le plus recherché de la région. » « Enchanté » répondit Jeff sans se retourner. « Votre tête vaut certainement plus que toute cette ville » continua Rama, « cependant tout ce que je vois, c'est un homme brisé, sans rêves. » « Vous êtes ici pour la prime ou pour un diplôme de psy ? » répondit Jeff. « La combe » répondit Rama, « il se dit en ville qu'un convoi d'or blanc va y être livré d'ici quelques jours... »

« C'est bien trop gardé » répondit Jeff « et ce maudit chérif…. » « Chérif Antoine ne seras pas là » le coupa Rama « et je me suis assuré que ses deux adjoints soient de notre coté cette fois » « L'apelle de l'or est plus fort que l'appel du devoir » ironisa Jeff « Nous avons besoin de vous Jeff, ce braquage ne peut se faire sans vous » Répondit Rama « Et qu'est-ce qui vous fait croire que j'accepterais de retourner dans cet enfer ? » Répondit Jeff « L'appel de l'aventure » répondis Rama, « et l'oportunité de voir Alex Six en polaire rose et Mounir la Gachette dormir dans une flaque d'eau. » Répondit Rama. « D'accord, mais si je viens, cette fois on vise quelque chose d'un peut plus grand... » répondit Jeff

Hola Hola Hola man, tu fait quoi là ?

Ben je fais un compte rendu…

En style Cow-boy ? À la combe madame ?

Ben oué pour rester dans l'esprit du précédent fait par Joris…

Et qu'est-ce qui te fait croire que t'a le talent pour faire ça ?

Heu ben…

Reste sur du CR normale, et les vaches serons bien gardées.

OK OK, Bref le plan c'était d'aller passer une nuit dans la cabane de la légendaire combe madame, faire le rocher blanc le lendemain, et le couloir S du Rocher d'Arguille le sur lendemain, le tout en profitant du soleil (cette fois).

Moi et Rama on part de Grenoble vers 16h (modulo un train loupé) et on monte à la frontale sous la neige, en suivant une trace que je qualifierais de « de l'espace » qui monte, redescend, fait un petit tour dans la foret et finis par monter à la cabane, non sans faire un petit détour par le triangle des Bermudes, pourquoi pas me direz vous. A la cabane on rencontre a peut près trois milliard de raqutistes qui avaient oublié leurs snow (je les soupçonne d'avoir fait la trace de l'espace (oué je suis perspicace)). On mange un repas, ma fois, succulent à base de tagliatelles fraîche, un autre petit (ironie) groupe de skieur arrive, on va se coucher en gardant une place pour Jeff et Mounir (notez bien ça), et tout de rose vêtu, je m’endors.

Pendant ce temps là, Mounir et Jef partent de Grenoble, cependant, à mis chemin, Mounir se rappelle qu'il a oublié ses raquette, (il aurait du faire équipe avec un des mec du refuge), il prend donc la voiture à Jef et va chercher ses raquettes chez lui. Les deux montent donc séparés (retenez ça aussi).

Le lendemain, quelle n'est pas ma surprise quand je trouve Jeff allongé à coté de moi, mais pas Mounir. On s’inquiète on s'agite, on descend dans la pénombre… « Tien le sol est bien meuble dans cette cabane" me dis-je, en posant pied « a terre », à ce moment, j’entends un grognement familier, je baisse la tête et vois, par terre, Mounir, dans son duvet luis même dans une flaque d'eau. On descend et on découvre un gugus en train de dormir sur la table. Après l'avoir informé qu'il y avait des places de libre en haut, nous prime un petit déjeuner et nous nous dirigeâmes vers le rocher blanc.

Alors là tu va arrêter le passé simple tout de suite ! T'a vu comment t'écrit ! Cancre !

L’ascension se fait sans histoire, on a même droit à quelques conseils de carto de la part de Jeff et Rama, et on descend par un petit couloir bien sympas, une petite descente sous le soleil et on sarrette un peut plus bas de la cabane pour récupérer du bois et piquer un petit somme. Jeff, qui est québécois, ramène un méga fagot de la mort.

De retour à la cabane, nous rencontrons une bande de jeunes margoulins qui

  1. écoutent la la zicmu
  2. fumment des pétard
  3. ont taillé une bosse

Ah les jeunes, plus aucun respect, c'est un scandale et le respect de la monta… Bien sur qu'on a sympathisé et squatté leur bosse.

La nuit arrive et il est temps de se réchauffer avec un bon feu, Jeff, qui est québécois, nous assure qu'il va démarrer un feu aux proportions épique en un rien de temps et Rama, non sans ironie, commence à galvaniser les foules, malgré le stress, Jeff (j'ai dit qu'il était québecois?) réussi à démarrer le feu dont la douce chaleur le poussera presque à se mettre à poile (douce nostalgie). La soirée se passe sans histoire.

Le lendemain, on se dirige vers le fameux Rocher d'Arguille. L’ascension se fait « fingers in the noise », non vraiment sans histoires. On a juste loupé le passage à 2300 qui menais à une combe toute jolie pour passer dans un endroit raidasse à la place, faire une trav d'une pente tout aussi raidasse pour et finalement se taper une petite redescente. Arrivé au couloir, une bonne nouvelle nous attend, le couloir, bien que sud est à l'ombre, l’ascension est donc envisageable.

En montant, on remarque trois passage problématiques, du plus haut au plus bas, un rocher, une plaque de verglas et un rocher (vachement utile de donner l'ordre non ?). Rama nous met une petite demi-heure d'avance tout en nous faisans de belles marches.

Une fois en haut, on se sustente et on décide de de-escalader jusqu'au premier caillou. Afin d'amener la joie dans le cœur de mes compagnon, je glisse sur une marche et lâche un cris dont la virilité est, j'en suis sur, toujours une source d'inspiration pour eux. On chausse, et commence une descente sous le signe de la prudence (on fait pas un virage quoi (sauf Rama qui godille comme un dieux)). On passe la plaque de verglas avec une main courante gentiment installé par Jeff et on passe le dernier cailloux comme on peut. Ces obstacles passé, on peut commencer commencer à faire quelques virages mais le couloir est presque finis. On retourne à la cabane en passant par la combe méga cool, on repasse à la cabane et on finis par un petit border sympas mais arrivé à la foret on est obligé de déchausser.

Un week-end de rêves quoi.

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