Sortie "initiation" Guenille au Col du Sabot

le 1 mars 2017 , par Sophie CHAZELLE , 896 vues

Pour finir cette belle semaine printanière, pendant laquelle primevères, nivéoles et autres perce neige avaient fait leur apparition, nous avions entrepris l’ascension du Col du sabot dans les Grandes Rousses. Ou plus exactement, Sophie et Benoît avaient organisé l’initiation des quatre guenilles en herbes que nous étions.

Sur la carte IGN, franchir les lignes de niveau raisonnablement espacées paraissait à notre portée et, peaux et raquettes équipées, nous nous lançâmes sur la première pente. Première difficulté pour nous autres spliteux, la neige a bien transformée et le cette pente verglacé nous évitant de faire le tour par la route s’annonce tumultueuse. C’est non sans mal que nous franchissons ce premier obstacle : Bien que cramponner dès le début aurait été possible, nous choisîmes de travailler la technique en montant en douceur avec l’adhérence des peaux (non sans poser quelques genoux au sol). Une fois les premiers dix mètres de dénivelé franchis, une petite récompense : le reste de la montée paraît plus doux.

Nous continuâmes sans encombres même si les kilos du kit voilé, les fix en acier et les boots pépères mais pas légères se firent ressentir sur la fin. Du col, nous pûmes alors apprécier la vue sur le barrage et le lac de grand maison ainsi que débattre de notre lieu de pique-nique. Les critères fûrent très stricts : une place au soleil, à l’abri du vent et avec une vue. Nous finîmes par faire une concession sur le deuxième de ces critères et nous nous restaurâmes dans la joie et la bonne humeur tout en partageant diverses boissons à base de plantes infusées pour nous réchauffer.

 

La descente s’annonce et c’est avec excitation que nous nous lançâmes dans la moquette de début d’après midi. Les virages, reliefs et cours d’eau nous offrirent un parfait théâtre pour nous exprimer librement et j’en profitais alors pour essayer de goûter l’eau du ruisseau. Par manque de dextérité (mais on mettra ça sur le dos de la neige trop molle) je chût juste après le pont de neige… Manqué !

 

Le suite de la descente nous permit de tester la dureté de nos mollets grâce aux trous et aux routes mal placées qui traversent la « piste » inopinément. À l’approche de la voiture quelques bosses nous permirent de grabber d’esquisser un semblant de figure et après avoir effectué quelques exercices de DVA, nous préparèrent un petit tremplin avec les pelles. Ce dernier n’était pas seulement difficile à viser par son étroitesse mais son extrême violence n’eut pour effet non pas de nous faire décoller mais de nous faire manger nos genoux. S’ensuivit une réception plus que hasardeuse… Peut mieux faire !

Au final c’est une chouette sortie au soleil nous dévoilant une belle marge de progression avec la lourde responsabilité de porter le nom de « guenille » et la réputation, selon les gens du GUM que nous croisâmes, de monter dans du 4-5.

 Thomas W.

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