Les Guenilles : Une école de champions !

le 16 février 2017 , par Etienne VINCENT , 1131 vues

Chez les Guenilles, nous sommes des éleveurs de champions par tradition.

La sélection des snowboardeurs est impitoyable. A force de guenillages, seuls les meilleurs persistent dans l’activité.

Quand un jeune padawan, (il ne parvient pas encore à attraper la pierre dans la main du sage), quand un jeune padawan, vous dis-je, nous semble prometteur, nous nous faisons une joie de l’accompagner sur la voie des champions.

Les initiateurs, sont les champions, les champions, initiateurs.

Des encadrants éveillés !

Pierre-Lo a l’habitude de proposer des sorties en semaine. (Tout champion qu’il est, et il l’est je vous le dit, il doit composer avec son dragon (l’expression est de Tony)).

Cette fois, hormis votre président bien aimé,  seul  Mounir répond à l’appel, les autres se défilant, la palme revenant à Yannick, prétextant une histoire de plombier. Je vous vois venir… Au risque de me laisser aller dans le graveleux, je ne commente pas. 

Mounir étant inscrit au registre des padawans en voie de championisation, nous avons pris la décision avec Pierre-Lo d’utiliser cette sortie dans un but pédagogique.

Tant qu’à faire avec un 3 au BRA et des pentes au-delà de 30, autant parfaire la formation de notre champion, en lui laissant la conduite du groupe tout en jouant les Guenilles mortes de faim histoire de lui foutre la trouille. (gniarf !)

Ça s’était le plan. Pierre-Lo avait même rajouté, sûr de son coup : 

« on va le faire tracer ! » (re gniarf !)

J’étais bien d’accord.

C’est donc plein d’entrain que nous nous dirigeâmes vers le Grand Galbert. Avec retenue et pudeur, il nous fallut évoquer les vicissitudes  d’un autre champion, Dan, aka le verouilleur, sur les lieux de son martyr.

D’entrée on se rend compte que ça va pas le faire. On passe pas mal de temps en explication. En gros Mounir se retrouve avec un Pierre-lo et un Vlad qui lui braille chacun dans une oreille. Rapidement il nous explique qu’il est pas là pour faire la trace.

Il a pas complètement tort, le padawan, ya des (un)  splitteux pour ça.

Mais ils se fatiguent vite !

Comme ça brasse bien dans une poudreuse lourde (voir très lourde), on se retrouve finalement à tracer à tour de rôle. Pour ne pas prendre de risque, le passage d’un ressaut s’effectue tout droit le long des rochers, (nos amis skieurs nous remercierons sans doutes sur les réseaux sociaux).

On ne le répète jamais assez (surtout aux futurs encadrants), ce qui compte c’est le facteur humain !

En l’occurrence, le facteur humain sur ce coup, c’est mon retour impératif pour le taf avant 14h.

Moralité, ça nous donne une bonne excuse pour stopper la montée après 800m de brassage dans la blanche.

La descente s’effectue dans le calme, en respectant (plus ou moins) les consignes de Mounir. La neige est bien lourde, du style à ne pas sortir son skieur sous peine de le voir peiner !

Du coup comme il était responsable de la sortie, j'ai dispensé notre padawan de compte rendu. C'est lui qui a fait les photos.

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