Les gueux nient le Sabot(age).

le 16 février 2017 , par Alexandre CHALENCON , 1440 vues

Les conditions météo de ce dimanche ne pouvaient être ignorées par les Guenilles. Pas question de rater une occasion de bûcheronner sous les précipitations !
Ce sont donc 10 guenilles (Elodie, Cécile, Ina, Marine, Alexandre Q, Alexandre C, Etienne, Maël, Tony, sous la sagace direction de Bernie) qui se sont lancées à l'assaut du col du Sabot, vers Vaujany. Enfin... D'abord à l'assaut de la route enneigée en direction du parking du Collet. Après avoir déposé Bernie et Alexandre Q., qui ont préféré faire des scoubidous avec leurs chaînes à neige, Marine a rejoint le point de départ tel un Loeb dans ses meilleures perf. Il apparaît clairement qu'elle devrait laisser tomber le ski de rando pour se lancer sur le trophée Andros. Quitte à faire du plat (nous aborderons ce point plus loin), autant disposer d'un moteur.

Le groupe s'est ensuite lancé dans la douce (très douce. Trop douce.) montée vers le col du Sabot, sous la neige et dans le brouillard.

Les Guenilles sur le départ.

On y voit rien.

Sabotait, pardon, ça bottait légèrement, mais ces conditions n'ont pas entamé la bonne humeur du groupe.

Alexandre tout sourire

Après quelques changes de vêtements et discussions techniques poussées sur l'opportunité de remplacer nos vestes de montagne par des combinaisons néoprènes,

Néoprène ou veste ?

le groupe est parvenu au col du Sabot. Sans Bernie, qui a voulu refaire le coup de la perte d'appareil photo pour viser la guenille d'or. Après avoir fait demi tour, avoir retrouvé (encore une fois!) son appareil, il est retourné, le rusé, aux voitures, pour nous attendre à l'abri.

Les Guenilles sous la neige.

Le col offrait un superbe panorama, et laissait deviner les plaisirs de la « descente » à venir :

Panorama sur la descente.

En ce qui me concerne, la vertigineuse pente de cette course m'a plusieurs fois laissé hésitant, prêt à remettre les peaux sur mon split même. Mais non, j'ai préféré sous mariner (rien à voir avec notre fougueuse pilote de rallye du jour, bande de sacripants), m'enfoncer dans la poudreuse, faire des trous, nager... Alexandre Q. affirme avoir entendu des bruits de bête et des râles. Je ne sais pas ce que c'était, mais ça ne venait pas de moi. Probablement plutôt d'un sale scabot. Les autres membres du groupe ont tracé de superbes trous courbes dans ce faux plat chargé de neige un peu lourde.
Après avoir creusé autant de tunnels et retrouvé Bernie, il était donc nécessaire de faire une pause sur le chemin du retour. Un arrêt au café de l'aiguille, à Allemont, nous a permis de profiter pleinement du savoir faire isérois en matière d'accueil. La patronne, tiraillée entre le besoin de sauver un chiffre d'affaire du jour misérable et l'envie de nous mettre dehors pour fermer boutique, a déployé tout son talent. Pour l'avenir, conseil aux guenilles qui envisageraient de faire une pause dans ce troquet : commander une omelette !
Bref, je crois qu'il serait plus sage de dire que non, cette sortie n'a jamais eu lieu. Non, nous n'avons pas saboté notre journée pour tenter des imitations de rats taupiers dans la neige.
Enfin, en même temps... C'est toujours un plaisir de prendre l'air avec les guenilles !

Alexandre C.

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